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MessageSujet: stuck with each other; stuck with each other; Icon_minitimeDim 14 Nov - 3:01

Fiancée. Elle n’avait jamais voulu se fiancer si jeune, non; mais on lui avait dit que ça serait de la bonne publicité. Alors pourquoi ne pas faire durer le mensonge encore un peu ? C’était ce qu’elle avait pensé, du moins. Elle n’avait jamais pensé que le mensonge en question serait poussé aussi loin et maintenant, il lui arrivait de s’en mordre les doigts. Jung Wan n’était certainement pas un garçon facile à duper et que l’on pouvait manipuler à sa guise; elle l’avait appris au cours des deux derniers mois. Oh, oui, elle l’avait croisé quelques années auparavant mais ça n’avait jamais été une réelle relation. Dire qu’il était dans son cercle d’amis, à cette époque, peut-être; mais son cercle d’amis était alors très large. Quelques photos et le tour est joué, voilà qu’elle était en couple avec le charmant jeune homme. Non, pardon… fiancée. C’est que c’était dur de se faire à cette idée. Plutôt ironique de dire que la jeune femme ne le fréquentait que depuis deux mois en temps réel. Et fréquenter, est-ce que c’était trop dire pour la relation qu’ils entretenaient tous deux ? Oh, peu importe, au fond. Quinze, seize, dix-sept… elle détestait les marches, vraiment. Mais alors particulièrement celles de l’établissement de Jung Wan. Elles étaient longues et bruyantes. Soit, elle qui ne devait pas faire de bruit n’avait pas pensé que les talons n’allaient pas être très pratiques lorsqu’elle s’aventurerait plus loin que la porte principale de l’établissement, alors elle n’était qu’au second étage et cela devait bien faire déjà dix minutes qu’elle tentait de monter ce foutu escalier sans faire le moindre bruit. Oh, oui, elle était encore très loin de sa porte, mais elle prenait toutes ses précautions. Et au moment présent, elle avait tellement peur qu’il ne découvre son petit plan – foireux, avouons-le – qu’elle ne cessait de regarder derrière elle, effrayée à l’idée de se retrouver nez à nez avec son cher fiancé. S’il était méchant ? Non, pas du tout, mais il ne fallait pas non plus trop pousser le bouchon et le mettre en colère. Exagération des faits, elle n’avait pas envie de faire la une du journal parce que son futur mari la battait. Futur mari ? Oh mon dieu. Elle s’arrêta sur la première marche de l’escalier qui menait au troisième étage et posa une main contre son cœur. Elle n’y avait jamais pensé. Allait-elle devoir le marier pour vrai un jour ? Trop jeune, beaucoup trop jeune pour se marier. Et les gosses venaient après le mariage… non, stop. Elle arrêta soudainement le fil de ses pensées et inspira lentement. Les mots qui la calmaient, les mots qui la calmaient…

Elle posa finalement le pied devant la porte du plus vieux, plus confiante que jamais. Enfin, elle y était arrivée. En toute subtilité, sans panique, et sans méchant – ou pas – fiancé pour la stopper dans sa lancée. Mais qu’est-ce qu’elle faisait, au juste ? Ah, oui, les clés de la voiture. C’était important, la voiture. Partager une voiture, ça voulait tout dire, non ? Bon, ça faisait un peu… vieux couple marié mais on s’en fiche, au fond. Et aussi, il ne pouvait absolument pas se permettre de laisser sa jolie fiancée se balader tout seule dans les rues froides de Séoul si peu couverte. Le froid arrivait à grand-pas. Qu’est-ce que ça serait lorsqu’il neigerait ? Il la laisserait réellement se balader comme ça comme si de rien n’était ? Possiblement se faire violer par les rebelles qui couraient librement les rues et les petites ruelles de la ville ? C’était inadmissible, quand même. Certes; il n’y avait pas de sentiment amoureux, c’était elle qui l’avait traîné là-dedans sans même lui demander son avis mais maintenant, elle ne pouvait se fier que sur lui lorsqu’il s’agissait de ce genre de choses. Elle ne pouvait se permettre d’aller voir les autres garçons afin qu’ils la protègent, soient à ses petits soins et agissent comme de parfaits petit-amis à son attention. Alors, oui, forcément… elle ne pouvait plus que se fier au jeune homme. Elle pinça les lèvres et fouilla dans son sac à main, détournant son attention de ce qui l’entourait quelques minutes afin de trouver le plus important; les clés de l’appartement. Ah, oui, un autre coup de sa part; faire un double des clés de son appartement. Elle ne savait trop pourquoi elle avait cru que cette chose lui serait utile un jour mais elle avait bien vu. Le mieux était toujours de faire en sorte qu’il ne le remarque pas, comme ça, elle pourrait garder le secret encore un moment et qui sait – si elle, elle avait été à sa place, alors elle aurait certainement fait changer les serrures de son appartement. La clé glissa sans difficulté dans le trou de la serrure et le ‘clic’ sonore annonça que son plan était sur la bonne voie. Bien, maintenant, il fallait espérer qu’il était réellement parti comme elle l’avait prévu. La voiture était en bas, les clés étaient quelque part dans l’appartement, et tout semblait aller comme sur des roulettes. Elle referma la porte derrière elle lorsqu’elle fut entrée et se débarrassa enfin de ses chaussures, les lèvres toujours pincées, avançant lentement dans la pièce tandis qu’elle se débarrassait de son manteau pour le poser sur le canapé noir.

Elle n’était peut-être pas très rusée, au fond. N’importe qui aurait deviné que si la voiture était bien là et que les clés étaient réellement dans l’appartement, il y avait peu de chance qu’il ne soit parti. Mais elle était confiante; il devait bien y avoir certains moments où il sortait sans sa voiture et puis à cette heure, peut-être qu’il était parti faire des clubs ou quelque chose comme ça… non bon, dans l’optique où c’était de Jung Wan dont il s’agissait, c’était plutôt fantaisiste d’imaginer ce genre de choses mais elle avait vraiment envie de conduire cette voiture. La porte n’était pas totalement fermée et ce fut un soulagement pour elle qu’elle ne craque pas lorsqu’elle l’ouvrit suffisamment pour passer la tête par l’embrasure de la porte et vérifier s’il n’était pas dans son lit. Bingo, il n’y était pas. Ça devait être quelque part sur son bureau ou dans un manteau, quelque chose comme ça, elle allait sûrement le retrouver; et juste comme elle pensait à l’endroit où ces maudites clés pouvaient se trouver, un objet brilla sur le bureau, devant ses yeux, comme s’il l’invitait directement à venir le chercher. Elle sourit. Les clés étaient là, trônaient sur le bureau, et elle pensa qu’il était bien naïf de les laisser à la vue comme ça; elle était une lionne, elle était féroce, elle était rusée… du moins elle le croyait. Elle repoussa sans cérémonie la porte et se dirigea vers le bureau, l’étape ‘ne pas faire de bruit’ bien loin dans sa tête à présent alors qu’elle posait ses doigts sur le trousseau de clés. Sa langue passa contre sa lèvre supérieure alors qu’une pointe de malice passait dans son regard et refermait sa petite main sur le trousseau. Mais il y avait un problème, un gros problème. Oh le trousseau était bien là mais il n’y avait aucune clé sur le trousseau. Elle grogna. « Ah quel imbécile. C’est ça, tu es tellement fort que tu lis dans mes pensées. Tu penses, idiot. Ouais ben, je vais la trouver ta foutue clé, haha, oh oui je vais la trouver. » marmonna-t-elle avant de faire volteface, prête à rebrousser le chemin pour fouiller tous les recoins possibles et impossibles de l’appartement. Ah non, il n’allait pas la duper si facilement, non non non ! Ou peut-être, finalement. Elle s’arrêta brusquement dans sa lancée lorsqu’elle entendit le plancher craquer en dehors de la pièce. Oh, merde. C’était lui, sûrement, certainement. Elle laissa le trousseau de clé retomber au sol et balaya la pièce des yeux. Se cacher, maintenant, elle devait se cacher. Elle n’y pensa pas deux fois qu’elle se roulait déjà sous le lit, les yeux fermés, les poings serrés contre sa poitrine alors qu’elle tentait de se faire toute petite.


Dernière édition par Ahn Sin Ae le Mar 30 Nov - 8:45, édité 1 fois
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Kim Jung Wan

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MessageSujet: Re: stuck with each other; stuck with each other; Icon_minitimeDim 14 Nov - 7:18

Une autre journée de boulot terminée et jetée aux oubliettes comme un mauvais souvenir. Comment en était-il arrivé-là alors que, trois ans auparavant, il brillait littéralement sous les spots et était convié au moindre show télévisé coréen ? Lui qui pouvait encore lire « jungwan » froisser les lèvres de ses fans il y a quelques années de ça, était devenu un banal vendeur de cd dans un magasin de la capitale. Comme une mauvaise blague, un cauchemar dont il ne tarderait pas à émerger. Malheureusement il était bien réveillé, tout était bien réel et même si il n’avait jamais aspiré à devenir célèbre il avait dû se ramasser à la petite cuillère lui et son art, à cause de gens peu scrupuleux et désireux de se faire de l’argent sur le dos de braves petites gens. Elle était belle la société coréenne, elle en prenait un méchant coup ! Mais personne ne croyait ce genre de complot, évidemment. Ce n’est jamais qu’une « raison » pour justifier l’échec d’une carrière dans le monde du showbiz. Oui, le public est définitivement vite satisfait, qu’à cela ne tienne, brasser le passé ne servirait à rien de toute façon.
Aujourd’hui, tout n’était pas perdu non plus. Ne faisait-il pas la une d’un magazine people avec cette diva, Ahn Sin Ae ? Le torchon annonçait « Fiancés ! » en rose, gras et taille quarante – manquait plus que les strass et le strap-photo téléphone offert. Il s’était amusé à lire toutes les conneries des paparazzis, lui fiancé ! Il avait dû en briser des cœurs, le beau salaud. Heureusement son adresse n’était notifiée nulle part, évitant ainsi les lettres dramatiques, les cadeaux empoisonnés et les visites non planifiées. Étonnant d’ailleurs, ces petites fouines ne sont vraiment pas bonnes, quitte à foutre la merde autant le faire bien, non ? C’est du moins ce qu’il pensait même si au fond, Jung Wan était bien content de n’avoir à accueillir aucun badaud chez lui. Il avait abandonné le ramassis d’imbécilités sur le coin de son bureau avant de se lever en direction de la cuisine. Machinalement il avait ouvert une boite pour chat junior et avait versé une petite partie dans un bol.

    « Sinaeeeee ! T’es servie ! » s’exclama-t-il en s’appuyant contre son plan de travail.


Une clochette, un miaulement et voilà que le chaton accourait à ses pieds toute prête à recevoir son pain quotidien. Le coréen gratifia l’animal d’une caresse avant de lâcher un petit rire. « Sinae ». N’était-ce pas le nom de sa « fiancée » ? C’était bel et bien fait exprès … l’animal n’était pas là depuis bien longtemps – un chaton d’à peine 3 mois. Une petite touche d’ironie et pas de casse-tête pour lui trouver un petit nom tout mignon. Et puis, si ça venait à se savoir, tout le monde trouverait ça « so cute », peut-être qu’il lancerait une mode et que, au final, plein de gens se mettront à acheter un couple de chatons pour les surnommer « Jungwan & Sinae ». Bon pour le monde bisounours, il passe son tour. Jung Wan se redressa souplement avant de filer vers la salle de bain. C’était le moment qu’il préférait après une bonne journée de travail, la douche chaude et décontractante. Après il se ferait à manger comme un grand et passerait le restant de sa soirée devant son laptop ou la télévision. Productif, oui, c’est le mot. Au passage il s’arrêta sur le dernier présent de sa dulcinée … un porte clé en forme de flèche emboitable dans un cœur qu’elle avait gardé, évidemment. Allait-elle se pavaner avec devant la presse ? Lui y avait déjà accroché ses clés de voiture et d’appartement, c’était la moindre des choses, non ? Et puis elle était contente comme ça. Sans vraiment y faire attention il embarqua les clés avec lui dans la salle de bains pour prendre sa douche. Il les déposa sur le coin de lavabo et se déshabilla tout en se regardant dans la glace. N’était-il pas narcissique après tout ? Oui bon, bref, Jung Wan alluma l’eau et passa sous le jet.

Il glissa une noisette de savon au creux de son gant de toilette et se savonna avant de se rincer, s’appuyant contre le mur et penchant la tête en avant pour profiter de la chaleur de l’eau. Il sentait ses muscles se décontracter agréablement sous le contact singulier du liquide. Après une dizaine de minutes il sortit, enroulant une serviette autour de lui. Il posa une nouvelle fois son regard dans la glace cette fois-ci embuée et haussa les épaules avant d’entendre un bruit sec. Tien … sinae avait fait tomber quelque chose ? Et là, il parlait bel et bien de sa chatte et non de sa fiancée. Il s’extirpa de la salle de bain sans glisser malencontreusement sur le carrelage et se dirigea vers la chambre. Seule porte ouverte – suspect – et d’où venait de bruit. Le garçon haussa un sourcil en découvrant la pièce vide, seul son ex porte-clés trônait misérablement sur le parquet au milieu de la pièce. Peut-être que le chat était monté sur son bureau pour jouer avec l’objet brillant, sa petite convoitise ?

    « Sinae ?! » demanda-t-il, espérant voir la frimousse de la boule de poil sortir de quelque part.


Le coréen avança un peu dans la pièce, laissant des empruntes mouillées derrière lui. Des gouttes d’eau froide roulant le long de ses cheveux pour finir leur course contre ses joues ou ses lèvres. Il glissa sa langue contre ses deux ourlets de chair tendre avant de les mordre lentement de ses dents blanches et impeccables. Il s’accroupit devant son lit fait au carré et manqua la tachycardie. Ce qu’il trouva dessous n’était évidemment pas son chaton mais quelque chose de plus gros. Sang-froid, self contrôl ! il évita de sursauter comme un idiot et ferma les yeux quelques secondes en soupirant. Sans doute avait-il eu les boules l’espace d’un instant mais il n’était pas prêt de l’avouer ou de le faire comprendre à sa nouvelle découverte.

    « Quel gros chat sous mon lit ! Tu cherches quelque chose ? Ta petite culotte peut-être ? » dit-il lentement en affichant un sourire.


Loin d’être incommodé par le fait de n’avoir qu’une serviette sur lui en guise de vêtement il tendit le petit anneau de son ancien porte-clés à la jeune fille et l’agita lentement devant ses yeux. C’est donc ça qu’elle cherchait, la petite fouine. Elle comptait lui piquer sa propre bagnole qu’il s’était payé à la sueur de son front ou bien ? Et puis comment était-elle entrée alors qu’il était persuadé d’avoir fermé la porte à double tour ? Soit elle était douée dans la violation de propriété privée, soit elle lui avait déjà fait le coup et en avait profité pour faire un double de ses clés. Aucun scrupule les femmes de nos jours. Il leva les yeux au ciel avant de les reposer lentement sur son vis-à-vis.

    « T’oserais quand même pas voler ton propre fiancé, j'me trompe ? »
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MessageSujet: Re: stuck with each other; stuck with each other; Icon_minitimeDim 14 Nov - 8:13

Suspense. Sa vie ressemblait depuis toujours à un de ces espèces de drama télévisés pourris de toute façon, il ne fallait pas chercher. Elle avait posé sa main contre sa bouche lorsqu’elle avait entendu les pas du jeune homme se rapprocher de sa cachette, observant ses pieds qui laissaient des traces d’eau au sol. Comment avait-elle pu ne pas entendre la douche couler ? Ce qu’elle pouvait être stupide lorsqu’elle se mettait une idée en tête. Stupide, têtue et dangereuse, voilà ce qu’elle était. En tous cas, maintenant, elle saurait apprendre de sa leçon. … ou pas. « Sinae ?! » Retenir son souffle. Surtout, ne pas respirer. Ne rien laisser entendre… elle retint une plainte effrayée au fond de sa gorge. Impression ? Celle d’être une pauvre victime attendant son heure finale. Comme dans les vieux films d’horreur pourris, cette fois. Elle ferma doucement les yeux, faisant mentalement ses prières. Elle n’avait jamais été croyante, contrairement à ses parents, mais, cette fois, elle espérait secrètement que Dieu lui vienne en aide. De toutes ses forces. Que Jung Wan quitterait la chambre pour lui laisser le temps de… et puis quoi, encore ? Elle allait s’échapper par la fenêtre et se briser la cheville, peut-être ? De toute façon, il savait visiblement que c’était elle qui avait causé ce bruit. Mais comment pouvait-il être si perspicace, hein ? Ça aurait pu être n’importe quoi, ce bruit. N’avait-il pas un chaton d’ailleurs ? Elle se retint de grogner. Puis son cœur sauta un bond dans sa poitrine lorsque la voix du garçon s’éleva, beaucoup plus près qu’elle ne l’était il y avait de cela quelques secondes – des heures, oui ! Le temps passait comme une éternité. « Quel gros chat sous mon lit ! Tu cherches quelque chose ? Ta petite culotte peut-être ? » Ses mains retombèrent au sol et elle ouvrit finalement les yeux, fronçant les sourcils alors qu’elle tournait la tête vers Jungwan. Quel culot, quand même. Ce qu’il pouvait être vulgaire. Le grognement qu’elle avait retenu s’échappa finalement d’entre ses lèvres et elle redressa la tête, sans calculer le coup; cette dernière se frappant contre la base du lit. Elle poussa un faible juron, massant douloureusement l’arrière de sa tête. « Yah ! C’est comme ça que tu réagis quand je viens te faire une surprise ! » avait-elle alors lancé, sans réfléchir.

Ne pas réfléchir. C’était bien ce qu’elle faisait de mieux, celle-là. Quelle fiancée – n’était pas réellement fiancée – aurait pour idée de faire une surprise de la sorte ? Cachée sous le lit ? Elle pouvait faire mieux, oui. Elle humecta lentement ses lèvres, humiliée, observant les clés qu’il venait d’agiter devant lui. Son jeu était donc si visible que ça, oui. Mais quelle idiote… non, c’était lui l’idiot, tiens. C’était beaucoup plus facile de rejeter le blâme sur les autres que de le prendre. Non, tiens, elle n’allait même pas lui demander de l’aide. Elle se contenta de se glisser tant bien que mal hors du dessous du lit, prenant soin de sortir par l’opposé du lit; là où le plus vieux n’était pas. Forcément, elle n’allait pas attendre qu’il ne se pousse pour sortir de là, c’était déjà bien assez humiliant comme ça. Elle se redressa rapidement, réajustant le bas de sa robe noire un peu trop ajustée sur ses cuisses, replaçant ses cheveux, secouant ses vêtements d’éventuelles poussières. Dieu, et elle qui détestait la saleté. La prochaine fois, elle choisirait l’option plus facile. Elle l’attendrait plutôt dans son lit et ferait ce qu’elle faisait de mieux; tenter de le charmer, tiens. Au pire, elle se prendrait un refus, ni plus ni moins. C’était toujours moins embêtant que l’humiliation qu’elle venait de subir. D’ailleurs, elle sentait le rouge qui lui montait aux joues déjà; la pression ? Elle inspira lentement avant de tourner la tête vers le jeune homme de l’autre côté du lit. Et, enfin, elle remarqua la tenue de son vis-à-vis. Petite serviette à peine suffisante pour recouvrir la partie inférieure de son corps et, elle imaginait bien, il n’avait rien sous cette serviette. Sans compter les quelques gouttes d’eau qui descendaient lentement contre sa peau probablement refroidie à présent et qui ne demandait qu’à être réch – … non. Elle n’était pas ce genre de femme. Elle se ressaisit rapidement, son regard se posant vers les clés qu’il tenait toujours. Qu’allait-elle faire, maintenant ? Tenter le tout pour le tout ou alors rebrousser le chemin, bredouille, victime de ses propres erreurs ? On s’en doute bien. Il n’était pas question d’émettre ne serait-ce qu’une seconde l’idée de la seconde question. Elle s’humecta à nouveau les lèvres, les sentant devenir rapidement sèches, sans savoir s’expliquer pourquoi. Puis elle cligna des yeux, posant ses mains contre le lit devant elle.

« Envie passagère. » murmura-t-elle sur un ton plus doux. Elle pinça les lèvres et posa un genou contre ce même lit, se soulevant lentement du sol pour s’approcher lentement du garçon, traversant avec ce qui se voulait être une grâce féline le grand lit. Lorsqu’elle fut enfin à quelques centimètres à peine de lui, son visage tout près de sa hanche, elle se redressa pour se mettre à genoux. Il était vrai qu’elle n’était pas très haute, surtout pas à genoux sur un lit mais ses yeux arrivaient au moins à niveau de ses lèvres et c’est donc avec la tête légèrement redressée qu’elle posa une main contre son épaule, ses doigts glissant délicatement jusqu’à son cœur alors qu’elle haussait les sourcils. Elle haussa les épaules et pencha la tête sur son épaule, l’air innocente mais pas totalement. Vicieuse, surtout, disons. Un mince sourire, malin, étira le coin de ses lèvres alors qu’elle retirait sa main pour la tendre devant ses yeux, observant l’anneau qui brillait fièrement sur son annulaire gauche. « Je me disais juste que… » Elle soupira à nouveau avant de laisser ses fesses retomber contre le lit, ramenant ses jambes vers l’avant alors qu’elle faisait distraitement tourner l’anneau dans son doigt. Elle n’était pas bien méchante elle non plus, et si parfois elle avait tendance à tenter de manipuler les gens ce n’était jamais réellement dans de mauvaises intentions. Elle n’avait jamais voulu de mal à Jungwan et n’en voudrait probablement jamais autant. Ce n’était qu’une histoire de fierté mal placée et de détourner son attention; peut-être mettre le grappin sur ces clés, aussi, accessoirement, mais ça, elle verrait si la situation le lui permettait d’en faire autant. Elle baissa le ton à nouveau, ses jambes retombant au bord du lit, ses orteils touchant à peine le sol et ses jambes se plaçant tant bien que mal de chaque côté de son corps. « Tu sais, passer du temps avec mon fiancé... je veux dire, tu m’as fait promettre d’être fidèle, et jusqu’ici j’ai été très fidèle et tu le sais. Mais qu’est-ce que j’ai en retour ? Même pas un peu d’affection ? »
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MessageSujet: Re: stuck with each other; stuck with each other; Icon_minitimeDim 14 Nov - 9:20

La donzelle avait décidé de se la jouer toute en finesse après s’être cogné la tête de façon ridicule. Il n’avait pas réagi, pourquoi faire de toute façon ? Tant qu’elle ne pleurait pas, ça ne devait pas être grave et puis elle était bien loin d’être faite en porcelaine. Aussi il réprima un rictus tout en la regardant s’extirper du dessous de son lit. Comme les gosses hein ? Première cachette désignée, parfois même au péril de son arrière train, sans avoir analysé l’espace offert, on s’y engouffre jusqu’à ce que le séant butte et ne passe pas. Déception, parfois pire, les petons dépassent et se tortillent dans tous les sens. Jung Wan avait souvent usé les dessous de lit en jouant à cache-cache avec le reste des enfants. Pensez bien, une centaine de lits où se cacher, le nirvana ! Bouddha n’a qu’à bien se tenir ! Quoiqu’il en soit, il lui avant destiné un petit sourire moqueur avant de croiser les bras. En deux temps trois mouvements elle s’était rapprochée de lui, jouant la carte de la séduction. Se pavanant – une fois n’est pas coutume – avec une bague de fiançailles, qu’il n’avait jamais acheté, au doigt. Cette fille était vraiment capable du pire pour sauver son image, comme inventer une demande de fiançailles entre elle et lui. Bientôt il ferait sa déclaration et lui demanderait de l’épouser. Et là encore, ils feraient tous les deux la une d’un magazine et peut-être que cette fois-ci elle arriverait à décoller pour se pointer en haut de la scénette. Et après, quand elle aura eu ce qu’elle voulait, allait-elle le jeter ? Inventer une histoire à dormir debout pour justifier ? Divergence d’opinion, ou un truc tout aussi pourri dans le genre ? Peut-être même un nouvel homme encore plus intéressant que lui et sans doute plus au courant également. Il en baillait d’avance, pas tellement inquiet de ce que l’avenir lui réservait. C’est vrai, après tout il n’était qu’un spectateur parmi les autres au détail prêt qu’il était la tête de turc prédisposé à marier la tigresse. Et puis il ne la fréquentait réellement que depuis trois mois à tout péter, pas de quoi chouiner au drame.
La main de Sinae foulait sa peau nacrée, tendre et chaude, de son épaule à son cœur puis la jeune femme agita ses doigts filiformes et manucurés devant ses yeux. Le petit bijou y brillait, scintillant de mille feux. Si, la bague était jolie, la pierre incrustée quant à elle était ravissant et sans doute hors de prix… ou peut-être pas, c’est qu’il n’y connaissait rien en bague. Elle l’avait tout de même bien choisie, lui-même n’aurait pas fait mieux. Aussi doué qu’un troll pour ce genre de trucs. Lui et les cadeaux de toute façon … ce n’est pas comme si il avait connu beaucoup de fêtes à célébrer dans sa vie. Au-delà de ses douze ans peut-être bien, mais avant c’est juste impensable.

    « … tu te disais juste que … ? » dit-il en continuant ses dires.


Tout en haussant un sourcil il afficha un petit sourire malicieux au coin de ses lèvres, des fossettes ravissantes se creusant non loin de ses joues. Lui Apollon ? Pour une fois que les journaux n’avaient pas tort. Enfin il « n’aimait » pas les compliments, que du fake finalement. Au fond de lui ça l’enlace d’une chaleur sans nom, ça nourrit son narcissisme exacerbé d’une façon anormale. Détail qu’il n’est pas prêt de dévoiler, pas même à son chat. Ouais, peut-être une histoire de fierté mal placée ou de fausse modestie. Un savoir vivre, simplement. Comment pouvait-on regarder un représentant du mythe de narcisse ? N’était-ce pas un défaut après tout ? Qui parle réellement de ses défauts, ah et puis la presse à scandale est plutôt tendre ces temps-ci. Peut-être parce que le couple Ahn-Kim est anormalement calme comme le Nil ? Peut-être.

    « Tu sais, passer du temps avec mon fiancé... je veux dire, tu m’as fait promettre d’être fidèle, et jusqu’ici j’ai été très fidèle et tu le sais. Mais qu’est-ce que j’ai en retour ? Même pas un peu d’affection ? » dit-elle.


Effectivement, c’était l’accord, le « contrat » passé. Il jouait le jeu du parfait fiancé et elle devait être fidèle. Pas tellement parce qu’il tient à elle – ou peut-être que si – mais plus pour éviter que les médias se servent d’une photo volée d’elle en charmante compagnie et ne le qualifient comme étant le « parfait cocu » au lieu du merveilleux et suave « parfait fiancé » comme cité plus haut. Manquerait plus que cette histoire le ruine encore une fois. La risée de la Corée du Sud ? Non merci, elle pouvait bien s’abstenir. Mais il était de toute façon bien incapable de surveiller ses moindres faits et gestes, pour ça, il devait lui accorder une confiance désespérée point final. Bon ce n’était pas trop dur puisque lui aussi la menait à la baguette. Ainsi, si jamais lui venait l’idée d’aller voir ailleurs, il s’empresserait de dévoiler aux yeux du monde que tout ceci n’était qu’une invention de la part de la coréenne pour redorer son blason. Chacun un gun sur la tempe de l’autre, et en bonne entente. Oui, c’est donc bel et bien possible. Enfin bon, ils savaient à quoi s’en tenir comme ça.

M’enfin, c’était quoi ces allusions douteuses ? Il avait quand même bien compris ou elle voulait en venir. Les clés de sa bagnole, ce n’est pas comme si elle n’avait jamais évoqué le fait de conduire son propre véhicule sans lui dedans – évidemment. Si elle voulait absolument conduire, ne pouvait-elle pas s’acheter une voiture plutôt qu’une bague ? Avait-elle son permis au moins ? Si ça se trouve non et c’est contre un poteau, dans le ravin ou dans la façade d’une maison qu’il allait retrouver son berlingot. Enfin l’espoir fait vivre et apparemment Sin Ae s’est perdue au pays des merveilles. Il claqua des doigts comme pour la faire revenir sur terre.

    « Mon affection se traduit-elle par vroumvroum ? »


Sarcastique oui, mais il restait gentil, évidemment. Et puis quoi, elle n’allait quand même pas prendre ses clés et partir en courant, comme une salope. Tien d’ailleurs il avait ses talons en otage si jamais l’idée lui prenait. Bon elle pouvait toujours appuyer sur la pédale sans chaussure – et c’est parfois plus pratique sans finalement – dans ce cas-là il courait assez vite pour faire un placage digne du catch télévisé. Trêve d’imagination il se dirigea vers son armoire emportant ses clés avec lui. Là, d’un coup il avait vraiment eu l’irrésistible envie de lui dire « tu m’as pris pour un gland fraichement tombé de l’arbre ou bien ? » mais il s’était abstenu. Le coréen tira un boxer serrant qu’il enfila en tournant le dos à la coréenne, puis un pantalon-pyjama. Il n’opta rien pour le haut, préférant rester torse nu comme à l’accoutumée. Il fit volte-face s’approchant d’elle avec un sourire charmeur et involontaire. Il glissa sa main jusqu’au menton de sa dulcinée, caressant ses lèvres cerise de son pouce et plongeant son regard mordoré dans le sien. Envoutant.

    « Je peux savoir pourquoi tu veux te casser avec ma caisse ? Et si c’est vraiment de l’affection que tu désires, alors essaye de me convaincre. Quant aux clés, laisse tomber, c’est à moi. » et il glissa le trousseau sous l’élastique de son boxer, le regard facétieux.
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MessageSujet: Re: stuck with each other; stuck with each other; Icon_minitimeLun 15 Nov - 4:08

Elle avait froncé les sourcils et ses petites lèvres rosées s’étaient entrouvertes lorsqu’il avait claqué des doigts. Il y avait des moments comme celui-là – donc, souvent, on imagine – où Sina ne comprenait absolument pas ce qu’elle faisait à s’acharner avec un tel garçon. Oh, si, la grande Sina avait de la chance d’être en couple avec un tel jeune homme, vraiment. Beaucoup de petites midinettes chaudes à l’idée de se retrouver en présence du garçon devaient être bien jalouses d’elle et ça, ce n’était qu’un plus pour elle. Un plus ou un moins, en fait ? Dépendait de comment on le voyait. D’un côté, elle savait qu’elle était un minimum supérieure à celles-là ou du moins; elle parraissait supérieure mais ne nous aventurons pas dans le ‘si’ de la chose. D’un autre, elle avait toutes les chances de se faire arracher ses beaux cheveux de sa jolie petite tête par une bande de garces en furie. Mais ce n’était pas arrivé, pas encore, et pourtant, elle savait que les fans coréens avaient tendance à manquer de civilité. Quoi qu’il en soit, en ce moment, ce n’était pas comment agissaient les dits fans qui l’inquiétait le plus mais plutôt la réaction de son fiancé. « Mon affection se traduit-elle par Vroumvroum ? » Et maintenant, son nez se plissait, tout comme ses sourcils se fronçaient sévèrement. Frustration. Rage mal contenue. Et le voilà qui s’écartait pour aller enfiler un boxer et un pyjama, tiens. La diva soupira et se laissa retomber contre le lit, fermant les yeux. Elle préférait ne pas voir ça. Si elle devait se résigner à avoir les clés de la bagnole alors soit, il devrait la supporter toute la nuit parce qu’il était hors de question qu’elle ne quitte cet appartement et doive se rendre à pieds jusque chez elle de soir. Elle avait déjà fait le chemin pour se rendre jusqu’ici mais il faisait clair; et maintenant, la nuit arrivait à grand-pas, et dehors, elle pouvait déjà voir quelques lampadaires qui s’allumaient. Pas rassurant, tout ça. Puis elle n’allait quand même pas demander à sa petite sœur de seize ans tout juste de venir la chercher ici, non, pas question. De une, elle était beaucoup trop jeune pour traîner dans les rues le soir si elle, elle ne voulait même pas y trainer. De deux… de quoi aurait l’air sa relation parfaite avec son fiancé parfait dans un monde parfait si ce dernier n’était même pas foutu de venir la conduire chez elle ? Oh tiens, elle pouvait le lui demander, ça, aussi. Mais, non : la honte. Elle n’allait pas lui demander de la conduire jusque chez elle après cette petite bataille – qu’elle ne se résignait toujours pas à perdre, soit dit en passant. Elle s’était soudainement redressée, comme prête à protester à nouveau mais le garçon s’était rapproché d’elle avant même qu’elle ne dise quoi que ce soit. Elle mordit l’intérieur de sa joue, maudissant cette drôle de sensation qu’elle n’arrivait à qualifier et qui naissait doucement au creux de son ventre. Oh, oui. Jung Wan était un bel homme, elle ne pouvait le nier. Et son corps, autant dire qu’il l’avantageait et qu’elle ne se plaignait pas de devoir supporter cette vue. Mais chaque fois qu’il la touchait ou alors qu’il s’approchait un peu trop d’elle; elle avait cette irrésistible envie de se mettre en mode défense. Peut-être était-ce parce qu’elle refusait de ressentir quelconque attirance envers lui ? Elle ne voulait pas se retrouver à être faible face à lui, tout simplement. Elle pinça les lèvres et posa délicatement sa main contre son bras, ses doigts se resserrant doucement contre son poignet alors qu’elle hochait tout aussi doucement la tête. Ah, comme ça, il voulait qu’elle aille chercher les clés elle-même, c’est ça ? Son regard suivit les gestes du plus vieux alors qu’il les glissait à l’intérieur de son boxer, ou plus précisément sous l’élastique. Elle humecta ses lèvres une énième fois avant de tirer contre son poignet pour qu’il s’approche d’elle.

« Non, Jung Wan. » murmura-t-elle, reprenant un ton plus aguicheur. Son autre main se posa contre son ventre, au niveau de son nombril, pour descendre lentement jusqu’à l’élastique de son boxer et se poser sur les clés. Il ne l’aurait certainement pas laissée partir si facilement avec les clés de toute façon, n’est-ce pas ? Ses fins doigts se glissèrent tout de même sous l’élastique en question pour attraper les clés qu’elle pêcha hors du sous-vêtement pour les agiter sous son nez. Elle attendit quelques secondes avant de refermer sa main, comme par crainte qu’il ne les reprenne tout de suite. Elle observa le sourire qui se dessinait sur les lèvres du plus vieux et dû se retenir de toutes ses forces pour ne pas lui lancer un « Pervers, va ! » mais réussit avec brio. Elle envoya les clés à l’autre bout de la pièce, notant mentalement l’endroit où le trousseau était atterri, ne lâchant cependant pas une seule seconde le regard de l’autre alors que sa main revenait se poser où elle l’était juste quelques secondes avant, au bas de son ventre. Elle haussa un sourcil. « Ce n’est pas ta voiture que je veux. Enfin, si, je la veux, mais pas ce soir. De toute façon, à quoi ça me servirait à une telle heure ? » lui demanda-t-elle, comme si c’était l’évidence même et qu’il n’avait pas le choix de l’admettre. À vrai dire, notre petite Sina n’était pas vraiment un oiseau de nuit non plus. Elle n’était pas vraiment le genre de femme qui sortait encore dans les clubs à quarante piges et tentaient d’avoir l’air cool; non, elle n’était pas désespérée et ne cherchait pas à frotter son joli derrière à quelconque joli garçon passait sous ses yeux seulement pour se valoriser. C’était plutôt le contraire. Elle cherchait à être une femme respectable, rien de plus, rien de moins. Comme on le disait souvent, Sina exige la perfection à l’état pur. Alors pourquoi s’ankyloser d’un tel poids; tel mensonge ? Ça, elle ne savait pas encore pourquoi elle avait accepté de le faire. Peut-être, au fond, se plaisait-elle dans ce mensonge. Après tout, elle avait été tellement fière de voir sa mère si contente, si fière de sa fille pour avoir trouvé un homme si remarquable. Oui, oui, parce que toute sa famille était convaincue que Jung Wan était l’homme parfait pour la jeune Sinae. Ne formaient-ils pas un couple si parfait aux yeux de tous les autres ? Ses ongles griffèrent délicatement la peau du plus vieux avant qu’elle ne coupe le contact, seulement pour se débarrasser de la petite veste qu’elle portait par-dessus sa robe, découvrant ses épaules nues.

Une diva était une diva, peu importe la situation. Elle avait toujours cette tendance à s’habiller comme si elle allait à des soirées mondaines tous les soirs. Oh, au moins, elle ne prenait pas plus de quelques minutes à se préparer. Ce n’était pas réellement sa carrière qui lui avait permis de refaire sa garde-robe au complet – quoi que, si, peut-être un peu, quand même – mais surtout la petite fortune de papa maman qui avaient soudainement porté un intérêt énorme aux petits caprices de leur jeune fille. Cela dit, Jung Wan n’avait certainement pas non plus envie de se balader avec un torchon sorti de la dernière tempête à son bras, ça, elle en était certaine. On disait que l’amour battait tout mais dans ce cas; il n’y avait pas réellement d’amour, alors il ne fallait pas mentir. Elle haussa les épaules et laissa sa veste reposer soigneusement sur le lit alors qu’elle laissait le bas de sa robe remonter légèrement sur ses cuisses, juste pour les écarter un peu plus et l’accueillir entre celles-ci une nouvelle fois. Elle ne laissait pas tomber et elle n’était pas prête de laisser tomber tant qu’il ne lui donnait pas une réponse concrète. En même temps, ce n’était pas totalement faux; il était vrai qu’elle avait été fidèle et qu’elle n’avait jamais défié la seule règle qu’il lui avait imposé – être fidèle. Mais la petite Sina grandissait, évidemment. Tout comme ses envies. Si jusque-là elle n’avait jamais trouvé important de trouver un homme seulement pour subvenir à tous ses besoins au niveau de l’affection ou encore du lit, ce n’était pas pour rien. Après tout, elle avait eu besoin de recul; ce connard ne l’avait pas vraiment épargnée et avait réussi à lui procurer un dégoût profond envers la chose, envers les hommes surtout. Mais elle n’était pas dupe, et même si parfois elle pouvait être la pire drama queen qu’on n’ait jamais rencontré, elle n’était pas une de ces pauvres petites filles clamant le viol haut et fort et restant perturbée jusqu’à la fin de ses jours. Si elle en était venue là, c’est parce qu’elle avait ses priorités à cette époque et elle aurait pu refuser si elle n’avait pas tant eu envie de démarrer sa petite carrière. Le temps avait passé, elle avait tourné la page et n’avait toujours pas fait de trait sur la présence masculine. En l’occurrence, la seule présence masculine de sa vie était celle qui se retrouvait face à elle; Jung Wan. Ce qui n’était pas totalement faux ? Oui, elle aussi, elle en avait effectivement besoin. Elle vint saisir ses mains pour l’inciter à se pencher vers elle alors qu’elle en faisait de même, posant les mains du jeune homme de chaque côté de son corps pour qu’il prenne appui tandis qu’elle, elle s’appuyait sur ses coudes. « C’est cruel que le seul homme de ma vie ne pense même pas une seconde à soulager mes envies. » murmura-t-elle finalement, son visage tout près du siens.
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MessageSujet: Re: stuck with each other; stuck with each other; Icon_minitimeMar 30 Nov - 8:19

« Exquise », c’est le juste mot qu’il voulait tatouer sur sa peau de pêche. Sin Ae était, dans les commentaires les plus courants, la femme dite parfaite sans analyse plus concrète de son intimité. D’une beauté ahurissante et d’une grâce sans nom, elle était même définie comme « divine ». Certains magasines utilisaient ce genre de qualificatifs de façon ironique ou méprisante, cataloguant leur relation comme artificiellement potable. Artificiel, ils étaient bien loin d’imaginer à quel point leurs propos prenaient tout leur sens une fois passé la barrière du mensonge. Jung Wan avait lui aussi, bien évidemment, son lot d’adjectifs. Certains plus moqueurs que d’autres, faisant allusion à l’échec de son groupe, de l’avortement de sa carrière alors qu’il gravissait les échelons du showbiz avec assurance et rapidité. Il était le « bellâtre » qui sous-entendait « l’imbécile de service se cachant sous une apparence des plus alléchante », revisitant ses erreurs de débutant, ses mauvaises prestations, ses mésaventures bref. Un lot de conneries, de bourdes histoire d’atteindre ne fusse qu’un peu son orgueil. Il y a trois ans, ce genre d’attaque lui faisait mal, mais plus le temps passe, plus on mûri. Et la blessure occasionnée autrefois s’était transformée en un pincement au cœur gênant. Quoiqu’il en soit, il était adulte et la citation « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » avait triplé de sens à ses yeux. Pour en revenir aux faits et surtout à sa « conquête », elle avait extirpé les clés soigneusement calées entre sa peau et l’élastique de son boxer pour les lancer au milieu de la pièce. Aucune délicatesse, mais où était donc la divine grâce en Sin Ae ? Parfois il se demandait vraiment si la fabulation n’avait pas quelque chose d’exaspérant. C’est qu’il en avait vécu des désillusions consécutives, avec elle. Bien loin d’être la dernière des idiotes mal éduquées cependant. Le garçon avait déposé son regard ambre sur le visage de la coréenne. Elle regardait avec un intérêt presque agaçant l’endroit où les clés s’étaient posées négligemment. Il en fit de même, hors de question qu’elle se casse avec sa merveilleuse voiture après avoir exercé je ne sais quelle magie sur le corps de Wan. Elle pouvait bien faire une croix dessus, et puis comme elle lui avait fait comprendre, elle ne désirait pas s’en aller avec, pas aujourd’hui. Insinuant donc qu’il fallait qu’il reste tout de même sur ses gardes. Quelle peste, cette fiancée.

    « Tu n’as pas peur d’abîmer le petit cadeau que tu m’as fait ? C’est que ça me flanquerait les larmes aux yeux moi, si tu le casses. » dit-il de façon ironique.


Il s’était retrouvé au-dessus d’elle en deux temps trois mouvement, comme une partie de twister au lit mal fagotée. Oh il avait compris, il n’était pas niais et tout ce qui était sorti de la bouche de la jeune femme depuis sa venue était des avances, ni plus ni moins. Donc, pour récapituler et rafraichir les idées de chacun ; ils étaient en contact réel depuis plus ou moins trois mois et il lui avait fait promette fidélité depuis son retour à Séoul. Comme toute bonne femme qui se respecte, et de la dernière génération, elle était en manque de sexe – il n’y a visiblement plus de tabous dans la vie, fini l’après-guerre en gros. Évidemment, elle aurait pu se tourner vers ses habituelles conquêtes mais d’avoir donné sa parole l’empêchait de se dégotter un petit amant à se foutre sous la dent. Ben voyons, les statistiques étaient bonnes et hypothétiquement parlant Jung Wan n’était que le bouche-trou adéquat puisqu’il était lui-même responsable de cette abstinence. En théorie il aurait dû abdiquer tout simplement, pourquoi chercher midi à quatorze heure alors que la solution est là, toute simple. Oui sauf que lui avait ses propres préceptes et n’avait jamais pensé à combler un quelconque vide sexuel. Sin Ae avait la libido au plafond et lui ne s’en portait pas plus mal. Bizarre, d’autant plus qu’il est né homme. C’est que lui, ne lui avait jamais promis fidélité et qu’en plus de ça il était bien loin du stéréotype mâle obsédé. Du sexe, un peu, de temps en temps. C’est bienvenu mais il n’ira jamais allumer quelqu’un pour satisfaire sa soif de plaisir charnel, il est un mystère. Cela dit, il n’avait fréquenté personne depuis trois mois et peut-être que le manque commençait à l’envahir lui aussi. Il était bel et bien disposé à attendre bien plus longtemps mais le bouchon pouvait bien sauter d’un moment à l’autre, surtout si sa dite fiancée venait à l’allumer, un peu comme maintenant en réalité. Alors que faire ? Céder ou ne pas céder, c’était un réel dilemme qu’il se jurait de répondre après l’échange affectif dont il était ne train de bénéficier. Pas fou non, profiteur, un peu, mais juste un peu.

    « Je ne pense pas que ce soit raisonnable, mais je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, c’est ça ? » demanda-t-il.


Et il n’avait pas tort au fond, il en était plus que conscient. Peut-être qu’il avait envie d’elle maintenant, un chouillia histoire de dire. Mais si il laissait les choses aller dans ce sens alors son attirance tantôt inexistante deviendrait omniprésente et il devrait succomber à la tentation et la faire sienne, au moins cette nuit. Après peu importe le futur, peu importe le temps qui s’écoulera avant d’imaginer renouveler l’expérience avec elle. Et peut-être que d’ici là, ils ne seront même plus ensemble, peut-être que d’ici là elle aura trouvé quelqu’un d’autre à se mettre sous la dent. De la chair fraîche, un nouveau coup. Jung Wan ne serait évidemment pas jaloux puisqu’il n’éprouve rien de particulier envers elle. Pour l’instant, il n’était pas maître du futur, mais espérait bien que les choses ne changeraient pas. Inutile de compliquer la situation avec des appréhensions, des sentiments ou n’importe quoi d’autre. S’ils couchaient ensemble aujourd’hui, ce n’était qu’un vulgaire concours de circonstance. Plus par envie d’un corps que d’amour. D’ailleurs, y en avait-il seulement, de l’amour entre eux ? Jung Wan l’appréciait certes, à sa façon d’être mais jamais elle ne lui avait fait battre le cœur. La taquiner était plus intéressant. Et de toute façon il avait l’art et l’habitude de fuir toute relation potentiellement sérieuse. Or il savait qu’avec Sin Ae tout n’était que cinéma. Pas besoin donc de fuir la queue entre les jambes, de l’abandonner parce qu’il est un lâche incapable de jongler avec ces sentiments trop étouffants à ses yeux.

Le garçon posa sa main sur la joue de la coréenne et fit glisser son doigt jusqu’au coin de ses lèvres. Il avait choisi son camp pour la soirée. Il serait sien, elle serait sienne si elle le désirait réellement. Et demain elle partirait, ni plus ni moins. Aucun attachement, juste une sexualité accrue pas des mois d’abstinence. Ils se devaient bien ça, non ? Elle pour lui avoir forcé la main à propos de ce mensonge de presse et lui de l’avoir forcé à être fidèle. C’est un échangé équilibré, un prêté pour un rendu. Rien de bien dangereux finalement puisqu’ils semblaient tous les deux avoir envie de la même chose. Certains plus que d’autre, peut-être. Mais ce n’est pas très grave, ne dit-on pas que « l’appétit vient en mangeant ? » c’est un peu pareil finalement, suffit d’être créatif et un tant soit peu gourmand.

    « J’imagine que je vais fermer les yeux cette fois. Histoire que le seul homme de ta vie te comble de ces trois mois douloureux. »


Jung Wan afficha un sourire moqueur alors que ses yeux la juchaient de haut en bas. Il déposa ses lèvres dans le cou de la donzelle, foulant sa peau tiède agréablement. Sa langue traçait sur sa chair et avec rigueur de petits cercles, il se délectait d’elle. Lentement il glissa une main le long de sa cuisse, frôlant le bas collant du bout des doigts. Puis, il se redressa et la tira dans sa course forçant ainsi Sin Ae à s’asseoir sur le matelas. Il n’était pas décidé à quitter son sourire narquois, tout en glissant sa main dans les cheveux de sa fiancée il se mordit les lèvres sensuellement et l’attira contre lui brutalement. D’un mouvement sec il la souleva du sol sans trop de mal – poids plume que voulez-vous- et la hissa à sa taille, l’incitant à l’entourer de ses jambes. Sans trop faire attention il plaqua le dos de la coréenne au mur, s’amusant de la voir ainsi parcourue de frissons. Le mur était froid et son dos presque découvert, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle. Un rictus lâché il glissa sa main sur sa cuisse et attrapa le bas collant fermement avant de tirer dessus. Il ne résista pas et céda, se craquant de façon négligée et barbare. Jung Wan était tout à fait capable de jongler entre douceur, sensualité et bestialité. Il n’était pas né de la dernière pluie et avait eu pas mal de conquêtes malgré tout.

    « Ne regrette rien. Je ne t’en donnerai pas l’occasion. »


Il tira plus fort sur le bas et glissa derechef ses lèvres sur celles de Sin Ae. Sa main parcourait maintenant les courbes sinueuses et alléchantes de son corps. S’arrêtant tantôt sur la forme de ses épaules et de sa poitrine, tantôt sur ses hanches et son séant. Sa langue s’insinua avec malice entre les deux ourlets de chair sucrées de la demoiselle, s’amusant avec la sienne. De la tenir ainsi au creux de ses bras, la porter de façon sensuelle et à la fois brutale, il n’avait plus qu’une envie. La faire sienne à tout jamais. Les vertus du sexe, de l’emprise inimaginable qu’on ressent. Que personne ne vienne troubler cet écosystème.
Alors lentement, il glissa sa main entre ses cuisses, s’insinuant de plus en plus vers son intimité où il fit pression plusieurs fois afin d’accroitre l’excitation de sa dulcinée. Il appuyait lentement, de façon saccadée tout en la regardant dans les yeux. Il lâcha même un soupir ou deux d’excitation. Peut-être qu’il regretterait son acte une fois terminé. En attendant il ne voyait plus qu’elle, son corps, sa chaleur. Triste à dire, cet état bestial. Une forme de régression, pourtant bien désirée. Pourquoi, il avait quelque chose de parfait, non ?

    « Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? Mh ? » demanda-t-il de façon innocente.


Oh et puis, ce n’est pas comme si il allait accorder de l’importance à sa réponse. Lui avait déjà sa petite idée en tête et après avoir glissé la partie du sous-vêtement de Sin Ae qui recouvrait son intimité il pénétra un doigt en elle. Un air de défi dans les yeux.
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