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What's wrong with you ?

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Choi In Sung

it's Choi In Sung



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What's wrong with you ? Vide
MessageSujet: What's wrong with you ? What's wrong with you ? Icon_minitimeMar 21 Déc - 0:41

    Réveil matin, six heures, je me réveille comme une fleur. Un pissenlit, pour être exact. Cette espèce de plante qui pousse partout et nulle part, qui s’épanouit aussi vite qu’elle se fane et laisse un aspect quelconque dans l’esprit des gens. Jusqu’à ce qu’ils se préoccupent suffisamment d’elle ou tentent de la comprendre. C’est ça, un pissenlit. Je n’ai jamais eu l’intention d’être un bouton de rose qu’on n’oserait toucher, par sa beauté éphémère et sublimée par la rosée matinale. Ni une mauvaise herbe qu’on ne se gênerait pas de piétiner, de déraciner pour ensuite l’abandonner à une mort certaine parce qu’elle dérange. Un simple pissenlit. Je me contente d’un peu d’eau, d’une dose de luminosité et j’essaye tant bien que mal de me protéger des dangers de la ville. Comprenez par là qu’il me suffit d’avaler un café, de me brosser les dents sous la douche pour aller plus vite, de choisir ma tenue vestimentaire à laquelle j’accommode quelques accessoires et me voilà paré à affronter la pollution, la foule, les compressions du métro, les odeurs qui se mélangent, les Séoulites, tout simplement. Je n’aime pas les débuts de journée, à cause de l’avalanche de microbes. Et j’aime encore moins les fins de journée pour cette même raison. Il n’y a rien de plus angoissant que d’être entouré par des individus que vous ne connaissez pas, qui se collent à vous et s’approprient votre corps sans le vouloir, parce qu’on pousse, on remue, on se déplace, on parle, on se décompose. J’ai beau porter un masque et des gants, je suis bien obligé de faire avec. Je me concentre en forçant mes pensées : jupe cintrée, taille haute, gris métallique, satin, cardigan, bleu roi, escarpins, jersey, dentelle, fils d’or… Prochaine station : Gangnam. Je parviens à me faufiler pour descendre et rejoindre une nouvelle foule puis quelques minutes de marche et j’arrive pour mon premier cours. J’écoute, je note, je suis, je fuis. Mon regard se perd vers l’extérieur et je lâche l’affaire. Ce n’est pas tous les jours ainsi, mais l’idée de terminer d’ici quelques heures m’enchantent davantage aujourd’hui, sans que je sache pourquoi. La pause du déjeuner est aussi " express " que les autres et j’ai à peine le temps de feuilleter un magazine que la sonnerie retentit à nouveau. Deux heures et je serai libre. Libre de voguer, divaguer, lécher ces vitrines qui m’appellent. Direction le centre commercial le plus proche pour une boisson douce et sucrée accompagnée du meilleur divertissement qui soit : la contemplation de ces jolies choses.

    Je connais les boutiques, les vendeuses, les anciennes et nouvelles collections, je questionne et j’interpelle sur l’agencement des devantures, je me renseigne sur les évènements et possibles intervenants célèbres susceptibles de venir. On n’a plus la force de m’éjecter, on ne prend plus la peine de me demander pourquoi. C’est comme ça. J’allais justement entrer dans une des cavernes aux merveilles lorsque mes yeux se postèrent sur un mannequin. Mes pas me guidèrent automatiquement vers cette robe d’un blanc ivoire et nacré, bustier sans bretelles ni manches et plus serrée à la taille. La traine mi-longue était plus évasive, fluide, faite d’organza et de satin. Les motifs clairsemés étaient presque invisibles et ce n’est qu’en m’approchant davantage que je distinguai les ruches minuscules. Mes mains postées sur la vitre, je devais probablement avoir la bouche entre-ouverte, trop subjugué par cette apparition d’une simplicité surprenante. Je ne voyais la robe que de face et déjà, ma curiosité me poussait à franchir les portes du magasin. Et après ? Je demanderais à voir la robe de plus près et on me l’accorderait en me proposant peut-être de la passer ? J’étais ridicule. Je me reculai lentement en décollant progressivement mes doigts, l’expression de ravissement changeant à celle pleine de regrets. Si n’existe pas et pourtant. Je soupirai et finis par sortir un calepin et un crayon, marquant à jamais cette divinité de tissus dans mes croquis. J’annotai en prenant mon temps, sans forcément accorder de crédit à ce -ceux ?- qui pouvait se trouver autour de moi.

    HJ : un peu court mais je ferai mieux au prochain ><
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